Zwift est-il en train de tuer Zwiftpower (nouvelle maintenance le 16) ?
Nouvelle mise hors ligne pour maintenance le 16 novembre
Il y a une dizaine de jours, Zwift procédait à une maintenance de Zwiftpower. Je pensais qu’on aurait droit à un gain de rapidité, voire pourquoi pas à de nouvelles fonctionnalités, mais il semble que ce soit le contraire.
Avant de voir pourquoi, j’ai appris ce matin sur le forum officiel qu’une nouvelle mise hors ligne du site est prévu le 16 novembre, de 18 h à 6 h du matin !
Qu’est-ce que Zwift est en train de traficoter avec le site ?
Bug à répétitions
Depuis que Zwift a racheté Zwiftpower (ZP) cet été, les plus optimistes (dont je faisais parti) pouvait imaginer une meilleure intégration du site à Zwift, permettant une vraie gestion des classements, et non plus un bricolage comme c’est le cas actuellement, avec des disqualifications post-course pour virer les mecs inscrits dans des mauvaises catégories.
A contrario, certains craignaient que ZP ne soit laissé à l’abandon ou ‘gâché’, ce qui arrive parfois quand une grosse société en rachète une plus petite. ZP étant à la base un projet artisanal, est-ce qu’une grosse boite comme Zwift possède la réactivité nécessaire à son entretien, et a-t-elle les moyens techniques (et l’envie ? Mais dans ce cas pourquoi l’avoir racheté ?) d’entretenir un projet (un code source) dont elle n’est pas à l’initiative, et dont l’utilité est relative pour une majorité d’utilisateurs ‘casual‘ (les occasionnels ne faisant pas de courses) ?
Depuis cette maintenance du 4 octobre, des infos de debug php apparaissent de temps en temps. Il s’agit d’informations techniques à destination des développeurs, qui ne doivent pas en principe apparaitre sur le site en ‘prod‘ (le site en ligne à destination des utilisateurs, à contrario du site de test ou de ‘preprod‘ sur lequel les tests et développements s’effectuent). C’est ce genre de message :
Sur le forum de ZP, de nombreux messages d’utilisateurs rapportent ce bug. D’après Sticky, l’admin du Forum et co-créateur de ZP, ce genre de bug apparait pendant les ‘priority events‘, c’est-à-dire pendant les courses pros ou les events WTRL (qui réunissent des milliers de participants). D’ailleurs pendant ces events la mise à jour des profils est bloquée (et parfois même son affichage est complétement bloqué).
Mais plus grave que ce soucis cosmétique, les points de classements de courses ne sont plus attribués depuis plusieurs jours. Ces points, les Race Ranking, permettent d’établir la hiérarchie des coureurs. Leur moyenne est affichée sur votre profil :
Si, pour certains, leur importance est moindre car ils sont difficilement compris, pour les plus acharnés de la compétition sur Zwift, ils sont d’une importance capitale.
Sur ma dernière course, celle du 11 sur la capture ci-dessus, les points m’ont été attribués pendant quelques heures avant de disparaitre, et depuis plus aucun point n’est attribué.
Zwift est-il en train de laisser pourrir ZP?
Sticky, qui n’est plus en charge du développement du site, a remonté l’info à Zwift comme il l’indique dans plusieurs de ses réponses (ici, iciici ou encore ici) .
Deux de ses réponses sont assez inquiétantes, celle-ci où il confirme qu’il y a bien un certain nombre de bugs en ce moment :
et celle-là où il affirme que la fameuse mise à jour du 4 a été annulée (!) :
Ce dernier message est inquiétant à double titre : la mise à jour n’a pas eu lieu (pourtant ZP était bien hors ligne comme prévu ce jour là), et surtout il affirme qu’il ne sait pas si elle aura vraiment lieu ! Bref ça a l’air de bien bricoler en ce moment chez Zwift 🙁 , et j’espère qu’il ne va pas falloir attendre le 16 pour retrouver les points de course !
Plan d’entrainement ‘Zwift Racing’ (et pourquoi j’ai stoppé Xert)
Pourquoi je vais prendre du recul avec Xert
Après deux ans de Zwift, je me suis enfin décidé à tester un de ses plans d’entrainement !
Jusqu’à présent, je me servais surtout de Xert pour planifier mes entraînements (voir mon article à ce sujet ici). Le gros souci de Xert, c’est qu’il ne propose quasiment que de grosses séances de SST. C’est-à-dire 1h30, 2h de longs intervalles à 90% de FTP ou bien encore des séances LSD (Long Slow Distance, à niveau I2 haut / bas I3) de 2h voire plus qui sont épuisantes.
La conséquence, c’est certes une hausse globale de la forme physique, avec un gros gain de puissance sur de longues durées (45 minutes à plus de 2h), mais également une bonne ‘dieselisation‘, c’est-à-dire une perte de la capacité à changer de rythme.
J’aurais tendance à penser (et c’est ce vers quoi je suis en train de basculer) que Xert est top pour se bâtir une base très solide, mais qu’ensuite il faut savoir basculer sur un autre modèle d’entrainement privilégiant les variations de rythme, tout au moins si votre but est de performer en course (que ce soit sur Zwift ou dans le monde réel).
Xert dispose certes de séances plus rythmées dans son catalogue, mais elles ne me sont quasiment jamais proposées car les séances longues de SST/LSD sont si éprouvantes que Xert m’estime la plupart du temps ‘fatigué‘. Et lorsque elles me sont proposé, je les juge impossible à réaliser tellement Xert surestime mes capacités sur les efforts courts.
Par contre, je vais rester abonner à Xert, car ses autres fonctionnalités (planification, mesure de la charge, de la fatigue, breakthrough avec estimation de la FTP, liste d’exercices…) restent très intéressantes je trouve, même si ça fait cher payé (9$/mois) l’outil.
Choisir son plan sur Zwift
Dans le menu d’accueil de Zwift, cliquez sur le bouton ‘ENTRAINEMENT’ dans la partie ‘TYPE DE SORTIE A VELO’ :
Vous avez accès à l’ensemble soit des séances, soit des plans:
La différence entre plan et séance (en gros) c’est qu’avec un plan vous allez être ‘guidé ‘ : vous aurez un certain délai à respecter pour enchainer chaque exercice (et cela s’affichera à chaque fois que vous lancerez Zwift ou l’appli companion) et le plan doit être réalisé en x semaines, tandis qu’en mode séance, c’est à vous de gérer chaque exercice, et donc la durée du plan.
L’avantage d’un plan, c’est donc d’avoir une incitation à réaliser chaque séance, à ne rien sauter et à s’inscrire dans la durée. C’est un peu ce qui manque à Xert (mais paradoxalement c’est aussi une de ses qualités), et c’est ce qui manque à beaucoup de cyclistes : un surcroit de motivation pour tenir son plan pendant x semaines.
J’ai beaucoup hésité dans le choix du plan. Il me fallait quelque chose qui me sorte de ma zone de confort : je suis capable de tenir longtemps de fortes puissances (en % de ma FTP), mais sur les efforts courts (<7/8 minutes) je suis rapidement à l’agonie. Exit donc les plans fondos, FTP, contre la montre, et tous les plans débutants évidemment.
Il restait les plans Crit Crusher et Zwift Racing (4 h/semaine pendant 4 à 6 semaines). J’ai préféré le second, plus généraliste alors que le premier semble privilégier les efforts très courts.
J’ai aussi hésité à prendre le plan Active Offseason, bien que trop généraliste, mais avec un volume qui me convenait mieux (9h/ semaine contre seulement 4 pour Zwift Racing). Un gros volume imposé permet un guidage maximum mais réduit les libertés : difficile de caser des courses ou des sorties ‘libres’ avec 9 heures déjà imposées.
Je vais donc opter pour ce petit plan de seulement 4 heures, mais que je vais compléter à ma guise pour atteindre mes 10 à 12 h hebdomadaires habituelles.
Premières séances du plan Zwift Racing
Ce plan est destiné à nous préparer aux courses sur Zwift. Il comprend du SST, des simulations de courses (qui sont censés coller aux différents circuits de Zwift), ainsi que des sessions spécifiques pour mieux gérer les départs violents de ces courses virtuelles.
Il faut compter 4 à 5 entrainements d’une heure par semaine, avec une semaine de récup à mi-parcours et une semaine d’affûtage en toute fin pour surcompenser le jour de la course.
Il convient aux cyclistes qui disposent déjà d’une base solide.
J’ai choisi d’étaler le plan sur 6 semaines, soit jusqu’à la mi-décembre, afin d’obtenir un pic juste avant le break des fêtes de fin d’année, ce qui permettra d’éventuellement couper sans trop perdre à la reprise début janvier.
Le truc auquel j’ai pas fait trop attention, c’est qu’il y a des séances optionnelles (comme on peut le voir sur la capture plus haut). Mais bizarrement c’est pas forcément les séances d’endurance qui le sont, ainsi j’ai loupé la première séance ‘Wild Start’, que j’aurais aimé faire histoire de voir ce qu’elle propose pour les départs de course.
Première séance : Sweet Spot Ramps
De manière un peu ironique, cette première séance est typique de ce que l’on peut trouver sur Xert: un entrainement SST, soit une zone qui se situe entre le tempo et le seuil.
Par contre j’ai trouvé leur définition du SST un peu ‘haute’: les rampes partaient de 87% pour monter jusqu’à 95%. Pour moi c’est plutôt du travail de ‘seuil bas‘. Pour rajouter à la difficulté, une cadence élevée est imposée (95 tr/min), ce qui devrait me faire du bien, ayant tendance avec les années à tourner les jambes de plus en plus lentement.
La session ne durant qu’une heure, j’ai ensuite complété en I1 pour faire une séance d’une heure trente.
Deuxième séance : Watopia Flat Forward
Si on ne sait pas trop à quoi s’attendre en regardant juste le titre de la séance, le premier message (il y en aura beaucoup tout au long de cet exercice, ce qui permet de se motiver) indique qu’il s’agit d’une ‘simulation de course‘.
En fait, chaque séance qui correspond à un nom de circuit de Zwift sera une simulation de course.
Et en effet, c’est presque une vraie course : il y a très peu de récup, et on enchaine les efforts courts à PMA suivit de ‘récups’ en SST, d’attaques au seuil, et d’un final assez corsé. C’est ce genre d’exercice varié qu’il manque à Xert.
J’ai fait ainsi 50 minutes à 4.3 w/kg, soit pas loin de mes moyennes en course !
Après la session un récapitulatif s’affiche, pour résumer la session, un peu le même qu’après une séance d’entrainement classique, sauf que le calendrier des prochaines échéances s’affiche sur la droite :
Et il est possible d’afficher également une vision plus globale du plan, avec le nombre de séances réalisées et restantes :
Prochaines séances
Lorsqu’on lance Zwift, comme je le mentionnais plus haut, s’affiche la liste des entrainements à faire:
À noter qu’il n’est pas obligatoire a priori de les faire dans l’ordre : je peux sélectionner n’importe lequel des trois qui me sont proposés, même si chacun dispose d’une ‘deadline’ différente (avant vendredi, avant samedi, avant dimanche). Les autres séances par contre seront débloquées au fil des jours.
Il est probable que je ne fasse pas tous les entrainements : ce plan à beau être assez léger, je continue à côté à faire des courses (2 à 3 par semaines), donc c’est compliqué de tout faire. Je pense faire l’impasse sur les Wild Start (je gère déjà assez bien mes départs), les SST (j’ai déjà une grosse base d’endurance élevée) pour me concentrer sur le travail à Vo2max, qui me fait défaut.
J’ai beaucoup hésité sur le choix du circuit… J’ai en effet déjà couru 3 fois au cours de la semaine, avec quelques records de puissance à clé ^^
D’habitude je m’aligne sur le circuit de 72 km, mais ayant envie de faire du volume, je tente le grand parcours de 97 km 😁 (catégorie A, la B étant le circuit de 72 et la C le circuit de 52 km).
Bien que n’ayant plus trop l’habitude des events de masse de ce genre (1300 partants lors de mon créneau horaire), je ne m’inquiète pas trop du départ et de mon placement, mon expérience lors de courses de ‘haut’ niveau dans zwift (Frenchy Fuzion, Routes de Zwift, Zwift Racing league…) m’ayant habitué aux départs violents.
Pourtant, malgré un bon placement sur la ligne, je vais me faire avoir comme un débutant 😫. En effet, peut être trop confiant, j’ai fait un départ un peu en dedans. Résultat : je me retrouve englué autour de la 100e place, et le temps de remonter, c’est déjà tout morcelé en tête de course.
Autant dire que pour faire la course en tête, c’est déjà plié. Et pour ne pas arranger le tout, le classement affiché tient compte de toutes les catégories, bien que les parcours bifurquent et se croisent plusieurs fois. Par exemple les C bifurquent dés le km 6. Donc le classement affiché ne reflète pas grand-chose, pas idéal pour se situer.
Je navigue ainsi autour des 50/70e places, mais dés le passage dans le Watopia KOM, je constate qu’il n’y a que 8 coureurs en A de classés sur le segment !
Les sensations sont plutôt mauvaises, et heureusement que l’on passe toutes les premières bosses (Watopia KOM, Volcan) à allure contenue, bien loin de mes PR en tout cas. Il n’y a que lors de la montée vers la jungle que le rythme va se durcir (un peu plus de 5 w/kg sur 4′).
À la sortie de la jungle, nous ne sommes plus que 4 dans mon groupe, pour la place de 8 donc. Le classement tient compte des B qui sont encore avec nous (ils bifurqueront un peu plus tard, aux alentours du km 60), et affiche une variation entre la 30e et la 38e place.
Une dizaine de km plus loin, les B que l’on avait rejoint dans la jungle décrochent et le classement affiche une 17e place, ce qui est plus motivant tout de même !
De retour sur l’île de Watopia, on va refaire la montée du KOM, mais dans le sens opposé. Ici le rythme va augmenter brutalement, avec 5.5 w/kg sur 2′.
Mais à 4, on ne fait pas le poids face à un petit groupe d’une dizaine de coureurs qui revient de l’arrière au km 78.
La tension monte avant d’attaquer le gros morceau, l’epic KOM et ses 9.4 km de montée. Après 2h15 de course, cela va être un vrai challenge de ne pas s’effondrer sur cette montée finale.
Les jambes sont dures, la fatigue maximale. Je me suis bien alimenté (une banane, une barre de céréales), mais le manque de boisson énergétique se fait un peu sentir (1 bidon d’eau, 1 bidon de boisson de l’effort déjà vidé).
Mais je constate rapidement que tout le monde est à bout : en montant pourtant bien en dessous de mon seuil (autour de 260W), il n’y a plus grand monde. Dès le viaduc on est plus que trois, rapidement réduit à 2 après quelques minutes d’ascension, pour aller se jouer la place de 7 !
Le gars avec moi est à peu près de mon niveau, je dois m’accrocher surtout au mental pour ne pas perdre sa roue. Il tente quelques fois de partir, mais je reviens à chaque fois en mode diesel.
À 500 mètres du sommet, il place une grosse attaque avec un powerup plume et me prend quelques mètres. Là aussi, je reviens au train, en accélérant progressivement de telle façon que je le passe en étant bien lancé.
Au mental, au bluff, je donne tout pendant quelques secondes et voit à ses w/kg qu’il craque. Je termine donc premier de mon groupe, et 7e au classement final, sur environ 350 coureurs en A.
Vu comme le départ a été laborieux, c’est plutôt satisfaisant ! J’ai aussi réussi à maintenir 262 watts sur l’ascension finale (4.6 w/kg sur 21′, dont 338 sur les deux dernières minutes), ce qui est plutôt sympa sur une course de près de 2h40 ! Au total, près de 4 w/kg sur 2h37, et 4 w/kg en NP sur 3h en allongeant la session ensuite en mode récup.
Et un maillot inutile de plus 😁!
Cela a été une course éprouvante, qui a laissé des traces pendant plusieurs jours, autant du point de vue musculaire qu’articulaire. Il faut dire que je n’ai plus autant l’habitude qu’à une époque de faire des sessions aussi longues et intenses sur home trainer. La charge d’entrainement énormissime (240 TSS) va faire du bien au niveau gain physique je pense 😁.
El Giro de Rigo: roulez avec Rigoberto Uran les 15/16 novembre
Le Giro de Rigo est une cyclosportive organisée chaque fin d’année en Colombie en l’honneur de Rigoberto Uran, qui est une megastar dans son pays (je vous conseille l’excellent article du magazine Pedale ! de cet été à ce sujet !).
Cette année, covid-19 oblige, la cyclo est annulée mais son équivalent ‘virtuel’ aura lieu tout comme l’an dernier sur Zwift. Au programme, un ride massif les 15 et 16 novembre (dimanche et lundi), avec la présence du cycliste de l’équipe EF Pro Cycling, un maillot virtuel à gagner ainsi qu’un tirage au sort pour gagner des (vrais) lots.
‘Rigo’ sera présent en personne sur deux des créneaux : le dimanche à 14h05, et le lundi à 14h05 également. D’autres cyclistes professionnels devraient également être présent.
Comme la plupart des gros events Zwift, ce ne sera pas officiellement une course, mais il est probable que le rythme en tête soit élevé ! Toutefois il sera évidemment possible de trouver un groupe à son allure parmi les centaines de partants attendus.
Parcours et catégorie
Il y aura deux options possibles à l’inscription : petit et grand parcours, en mixte et en féminine. Les catégories (A/B/C/D) ne sont donc pas ici des catégories de valeurs comme en course.
Grand parcours
Il s’agit de Big Foot Hill, un circuit vallonné intéressant de 67.5 km (70 avec le lead in) pour 707 m de D+.
S’il débute dans le désert tout plat, il emprunte par la suite la forêt de sequoia et ses bosses roulantes, puis le Hilly Kom, la montée du volcan, avant de refaire l’ensemble des bosses mais en sens inverse.
Il faudra s’inscrire en A pour ce parcours, ou en C pour l’event réservé aux féminines.
Petit parcours
Si les 70 km du grand parcours sont un peu trop pour vous, vous avez la possibilité de vous rabattre sur le petit parcours, Out and back again.
Il faudra tout de même composer avec ses 39.4 km (un peu plus de 42 avec le lead in) pour 303 m de D+. Les routes empruntées sont à peu près les même que le grand parcours, avec deux bosses conservées : le Hilly KOM et le volcan.
Inscription en C pour ce petit parcours, ou en D pour les féminines.
Créneaux horaires et liens d’inscriptions
Le dimanche, il y aura un event à peu près toutes les deux heures tout au long de la journée. Le lundi, seuls 3 créneaux, dont un seul aux heures ‘française’ (14 h 05).
Rigoberto sera présent le dimanche pour l’event de 14 h 05, ainsi que le lundi à la même heure.
En plus du kit maillot / cuissard Zwift ‘Giro del Rigo’ à débloquer une fois l’event terminé, un tirage au sort aura lieu parmi les participants, permettant de gagner de vrais lots.
Grand prix (3 gagnants) : un vélo Cannondale CAAD Optimo 3 et une biographie de Uran.
Premier Prix (un gagnant) : Casque et lunettes POC, kit maillot /cuissard GoRigoGo KM200.
Résoudre les soucis de connexion / détection en Bluetooth
Depuis, j‘ai fait machine arrière pour des raisons que nous allons voir.
Pourquoi l’ANT+
Un petit rappel auparavant. Pour utiliser l’ANT+ avec son ordinateur il faut y brancher une cléf ANT+, à brancher sur un port USB. On utilisera cette solution si un de vos capteurs (ceinture cardiaque, cadence, puissance, …) communique en ANT+ seulement.
L’ANT+ fonctionne à merveille si votre ordinateur est à proximité de votre installation de home trainer. Ainsi par exemple, à 70 centimètres de distance il n’y a pas de soucis. À 1,4 mètres il en est tout autre : des décos surviennent régulièrement, parfois anodines (1 seconde), mais parfois suffisamment longues pour vous pourrir votre session de home-trainer.
Le gros avantage de l’ANT+, contrairement au Bluetooth, est son appairage très facile : il suffit de lancer zwift, et les capteurs sont automatiquement reconnus (au pire il faudra faire quelques tours de pédales pour ‘réveiller’ son home trainer ou son capteur de puissance).
La solution Bluetooth (BT)
Le BT n’est pas une solution miracle : les problèmes de distance sont les mêmes qu’avec l’ANT+. Seulement, il est possible via l’appli Zwift Companion d’appairer vos capteurs avec votre smartphone ou votre tablette.
De cette manière, avec un appareil mobile à portée de main, on règle le souci de la distance avec les capteurs et par la même occasion les pertes de connexion. Si la plupart des home-trainer et des capteurs de puissance sont désormais en double connexion BT et ANT+, c’est plus rarement le cas des cardiofréquencemètres : il vous faudra peut-être en racheter un (Decathlon en propose des modèles abordables).
Venons en aux inconvénients du BT: comme je le mentionnais dans mon précédent article, le protocole BT est beaucoup plus tatillon que l’ANT+ ce qui en pratique rend son utilisation pénible. J’ai beau avoir l’habitude de manipuler différents capteurs, PC, appareils mobiles, parfois je n’ai tout simplement pas réussi à appairer certains de mes appareils.
De plus, le BT se met en veille rapidement, ce qui peut être problématique si on s’arrête de pédaler trop longtemps en descente par exemple : vous pourriez être déconnecté de votre home-trainer!
Quelques solutions
Réseau WIFI et lancement de companion
Après avoir lancé l’appli companion (c’est évidemment obligatoire pour assurer le pont entre vos capteurs BT et Zwift), le premier point à vérifier (mais c’est également le cas pour l’ANT+) est que votre appareil mobile soit bien sur le même réseau que votre ordinateur. Pas de 3G/4G donc, mais l’utilisation du wifi.
Bonne utilisation de l’écran d’appairage de Zwift
C’est tout bête, mais contrairement à l’ANT+, où les capteurs sont automatiquement (au moins dans 90% des cas) détectés dès leur mise en route (ceinture portée, capteur / HT mis en mouvement), le BT a besoin que l’on lance une recherche depuis l’écran de Zwift (bouton recherche, à faire pour chaque capteur et à chaque utilisation de Zwift !). Il faut également penser à sélectionner l’utilisation de zwift companionet non pas du BT de l’ordinateur, comme sur cette capture (roue dentée en haut à droite) :
J’insiste encore sur ce point qui peut paraitre évident, mais après des mois d’utilisation en ANT+ où tout est automatique, ce n’est pas un réflexe de devoir appairer ‘à la main’.
Désactiver le BT des autres appareils
Il n’est pas rare aujourd’hui d’avoir plusieurs appareils BT: ordinateurs, plusieurs smartphones et tablettes. Hors le BT fonctionne de telle manière qu’un périphériquedoit être appairé à un (et à un seul) appareil. C’est la grosse différence avec l’ANT+ qui autorise lui la diffusion de données sur autant d’appareils qu’on le souhaite (broadcast).
Si jamais vous avez par exemple précédemment testé un de vos capteurs avec une tablette, et que vous essayez ensuite de le faire avec votre smartphone, vous obtiendrez une erreur : il faudra d’abord déconnecter ce capteur de la tablette.
Vous pouvez désactiver cet appairage en allant dans les options Bluetooth de votre autre appareil mobile (un appui long sur l’icône BT), puis dans les options du périphérique avec la roue dentée et ‘Dissocier‘.
En vrai, cette solution est superflue car pour des raisons techniques la plupart des appareils ‘sportifs’ n’ont pas besoin d’être réellement appairés, et ne le peuvent d’ailleurs pas (vous obtiendrez une erreur), car ils seront gérés directement par les applis.
Mais pour être certain qu’un de vos capteurs ne soit pas appairé quelque part, le mieux reste de désactiver si possible le BT de tous vos autres appareils.
Forcer l’appairage ?
À l’inverse du dernier point évoqué, certains dispositifs pourraient être mieux détectés lorsqu’on les appaire. Ce ne sera sans doute pas le cas de vos capteurs de puissance et home trainer, mais par exemple ma ceinture cardio Geonaute permet un appairage manuel dans les paramètres de mon smartphone.
Tout ce paragraphe reste au conditionnel, car l’appairage manuel des périphériques sportif n’est pas nécessaire, mais ce peut être un point de dernier recours à vérifier.
Quitter les autres applications de home trainer / capteurs
Tout comme un périphérique BT ne peut être connecté à deux appareils simultanément, ils ne peuvent également pas être connecté à deux applis en même temps, que ce soit sur le même téléphone/tablette, ou même sur deux différents !
Vérifier donc que vous n’ayez pas l’appli constructeur de votre home trainer, capteur de puissance ou cardiofréquencemètre déjà ouverte, que ce soit sur votre appareil, ou un même sur un autre dont le BT serait activé!
Ce peut être l’appli Tacx (que l’on avait ouverte pour faire une calibration par exemple), une appli Polar, Garmin, Strava, ou souvent l’appli de son capteur de puissance que l’on avait lancé pour une mise à jour du software.
Balayez donc la liste des app ouvertes sur votre téléphone ou tablette, et fermez tout ce qui est en lien avec vos capteurs.
Redémarrer companion et / ou Zwift
Le BT étant tatillon (oui, je sais, j’insiste 😁), parfois il faudra relancer Zwift, ou bien penser à lancer l’appli companion avant Zwift, car cet ordre là peut avoir son importance.
Mais un point intéressant, et qui m’a sauvé plus d’une fois, est de redémarrer companion, et non pas simplement la quitter en swappant / balayant puis relancer, ce qui garderait l’état de l’appli, dont celui du BT, dans la mauvaise configuration.
Pour cela, il faut aller dans les paramètres Android, puis dans le menu ‘Applications‘. Rechercher dans la liste companion, puis cliquez dessus : vous aurez un bouton ‘Forcer l’arrêt’ qui permet réellement de réinitialiser l’application.
Validez le message d’avertissement, et relancez companion: l’état des connexions BT devrait l’être également, permettant la détection de vos capteurs.