Revue des classements #1 (semaine 36)

Nombre de coureurs ayant participé à au moins un event sur Zwift au cours des derniers 90 jours :


A+831
A3814
B19554
C30495
D26716
Total81410

Nombre de points requis pour accéder aux TOPs France


Top 1092.19
Top 50169.88
Top 100225.9
Top 500479.94
Top 1000564.45

Nombre de points requis pour accéder aux TOPs mondial


Top 1062.69
Top 5073.79
Top 10082.46
Top 500123.63
Top 1000153.81




Revue des classements sur Zwift

Pour relancer un peu ce blog (?), je vais tenter de faire un point sur les classements et les effectifs de Zwift chaque vendredi soir, afin de mesurer l’évolution tout au long de cet hiver.

Cela intéressera sans doute ceux d’entre vous qui participent aux courses sur Zwift, et souhaitent un peu mieux se situer sur l’échelle des coureurs ou simplement amateurs de stats.

Je vais me baser pour cela sur les différents classements disponibles sur le site Zwiftpower:

Quelle est la différence entre ces deux classements ?

Le classement course, comme son nom l’indique permet de connaitre les meilleurs coureurs. C’est un peu l’équivalent du classement UCI^^. Pour le détail de la méthode de calcul, je vous conseille mon article sur le sujet.

Pour résumer, on peut dire que chaque course a un niveau bien défini (indépendamment des catégories A/B/C/D), qui est déterminé en fonction du niveau des 5 meilleurs participants. Pour avoir un aperçu du niveau d’une course sur la page d’accueil de Zwiftpower il suffit de cliquer sur ‘RANKINGS’ tout en haut, ce qui va afficher des barres de couleurs (une pour chaque catégorie) avec un chiffre pour illustrer le niveau des partants. Pour rappel, plus ce chiffre est bas, meilleur est le niveau.

Pour la course de 17h15 de la capture d’écran ci-dessus, on voit que c’est 88 en A ou 147 en B.

Une fois la course terminée, c’est le niveau des 5 premiers qui sert de référence pour attribuer une valeur à chacune des places du classement : c’est le Rank point, ou Rank for event, de la colonne result.

Pour afficher la colonne result dans le résultat d’une course, il faut cliquer sur le bouton Columns et sélectionner ‘Rank for Event’.

Il faut cliquer pour aficher le ‘rank’ de la course…

…ce qui permet d’afficher la colonne ‘Result’

Si votre race ranking (qui est affiché en haut de votre profil Zwiftpower) est supérieur au result de votre place lors d’une course, alors vous allez gagner des points (la colonne Gain sera positive): cela signifie que vous avez battu des coureurs qui avaient un meilleur race ranking que vous. Dans le cas contraire, rien ne bouge (la colonne Gain reste vide).

Sur le site Zwiftpower on n’a accès qu’à la liste des 1000 meilleurs coureurs, mais on peut filtrer par pays, catégories, âge, poids… ce qui permet d’affiner un peu. Dans tous les cas, même en dehors du top 1000 votre classement est affiché sur votre profil ZP à côté de votre Race Ranking.

Enfin, le classement Zpoints est un total qui comprend le race ranking vu précédemment, mais aussi vos meilleures perfs sur 1 minute, 5 minutes et 20 minutes (en valeur absolue et relative (w/kg)) ainsi que vos meilleurs temps sur certains segments. Pour que ces perfs soient comptabilisées, il faut les avoir réalisées en course ou sur un event. Pas à l’entrainement donc.

Contrairement au classement du race ranking, ici le site Zwifpower donne accès à la totalité du classement, ce qui permet de connaitre le nombre de zwifters ayant participé à au moins un event au cours des 90 deniers jours ! Un bon moyen donc de connaitre la fréquentation de la plateforme.

Je vais donc tenter de recenser chaque semaine plusieurs indicateurs, pour mesurer l’évolution de la fréquentation (j’avais déjà un peu commencé en 2020) , mais aussi du niveau du top 10/50/100…, mondial et Français.

Premier article à suivre dans la foulée 🙂




Mon bilan Zwift 2020

Même si je suis un utilisateur intensif de Zwift depuis la fin octobre 2018, et que j’ai beaucoup délaissé la route depuis, cette année de confinement m’aura amené à battre mes records d’utilisation de la plateforme.

J’ai participé à mes premières courses de ‘haut’ niveau, consolidé mes classements en catégorie A, battu mes records de puissance…. et sué sur les entrainements de Xert 😅.

Petit aperçu de cette année Zwiftienne 2020.

Données comptables

En 2020 j’aurai roulé près de 414 heures sur Zwift, pour un total de 12943 km et 168 830 m de D+. Cela représente 253 940 kcal !

C’est 89 heures de plus qu’en 2019.

Ma puissance moyenne sur l’année est de 189 watts (3.25 w/kg) pour 140 pulsations minutes.

C’est cinq watts de moins qu’en 2019 mais aussi 9 pulses de moins.

Ma sortie la plus longue (et pénible 😅) aura été la session pour obtenir le badge du circuit PRL Full : 175 km et 2307 m de D+ en 5 h 19. J’ai souffert ensuite pendant plusieurs semaines des séquelles d’une session aussi longue sur HT (fatigue, selle).

J’aurais monté 20 fois l’alpe du Zwift en 2020 (34 fois en tout), avec un record en course à 42’26 (et 4 fois sous les 44′).

J’ai également monté 30 fois le volcan (record en 6’42) et 25 fois l’epic KOM (record 2020 en 15’27 mais record absolu en 2019 avec 14’36)

Données de puissance

J’ai explosé cette saison tous mes records de puissance, bien aidé par les courses de type Frenchy Fusion ou encore les contre-la-montre sur Bologna et Tempus Fugit.

Le hic c’est que j’ai roulé avec un nouveau capteur (Power2max NG Eco), qui surestimait de 10 à 15 watts mes données en comparaison avec mon précédent capteur (P2M Type S). J’ai pu confirmer cela par la suite avec les pédales Assioma.

Il m’est donc difficile de valider les records, même si par la suite j’ai réussi à en confirmer certains avec les Assioma.

Voici une comparaison des courbes de puissance 2019 et 2020 fournie par les données de Strava:

Entre 2 et 20 minutes j’ai ainsi gagné une trentaine de watts (!) et une grosse vingtaine autour de 1h40 à 2h25.

J’ai ainsi de nouveaux repères sur 5′ (355 w, 6.12 w/kg), sur 20′ (310 w, 5.34 w/kg), sur 1 heure (272 w, 4.68 w/kg) , sur 1h55 (260 w, 4.48 w/kg) ou encore 4 w/kg en NP sur 3 heures.

Les Courses

Courses officielles

J’ai disputé 32 courses en catégorie A cette saison (plus 2 autres en B, où j’ai été déclassé :p ).

J’ai terminé 6 fois sur le podium (3 fois 2e, 3 fois 3e), souvent sur des CLM (2 fois sur Bologna, 2 fois sur Tempus Fugit) et 17 fois dans le top 10.

Mais mes meilleurs résultats (en termes de ranking zwiftpower) ont été obtenues sur des courses de haut niveau où j’ai terminé bien plus loin dans les classements.

Ainsi, pendant le confinement, lors de la course par étapes les Routes de Zwift (rassemblant quelque-uns des meilleurs Zwifters français et organisée par la Frenchy Fuzion) je gagnais mes premiers ranking sous les 250 (plus le score est bas, plus le niveau est élevé), puis sous les 200 pendant les courses Zwift Racing League (organisation WTRL) et enfin proche des 150 pendant les étapes du Tour de New York en fin d’année (mais comme ce n’étaient pas officiellement des courses, c’est bizarre qu’un ranking ait été attribué).

Avec un Race Ranking (moyenne des 5 meilleurs ranking des 3 derniers mois) minimal atteint à 173, j’ai approché le top 60/70 des zwifters français, et le top 1000 mondial ^^.

Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, le niveau est monté tout au long de l’année, et pas seulement pendant le confinement. Car de par mes niveaux de puissance, je sais que mes perfs lors des Routes de Zwift (ranking entre 240 et 300) valent autant que celles de fin d’année (ranking sous les 180). C’est que le niveau c’est densifié : au mois d’avril un ranking sous les 176 permettait de rentrer dans le Top 10 France!

Pour améliorer mon classement, et espérer entrer dans le Top 50 France, il me faudra en plus d’un gain de puissance mieux cibler mes courses (courses de côtes) et multiplier les courses de haut niveau, qui permettent en faisant un classement ‘moyen (top 30% par exemple) de bien améliorer son ranking.

Les Events

Les Fondos

J’ai participé à deux fondos en 2020. Les fondos sont un peu l’équivalent des cyclosportives sur Zwift: parcours ‘longs’ (par rapport aux courses ou event habituel) et ‘montagneux‘ avec pas mal de monde au départ. Ils ont en général lieu une fois par mois le dimanche au cours de l’hiver, avec 3 parcours au choix (petit, moyen et grand).

Mon premier était en début d’année (5 janvier), sur le parcours moyen (Medio fondo). Je prends la 4e place sur 250, avec tout de même 4 w/kg sur quasiment 2 heures.

Ma deuxième participation eu lieu en fin d’année (8 novembre), et je décidais de prendre le départ du grand parcours (Gran Fondo) : 99 km et 1200 m de D+.

Ce fût un peu le bordel car les différents départs étaient mélangés, et le classement tenait compte des autres parcours alors que les routes se séparaient rapidement pour se recroiser à plusieurs reprises. Difficile donc de se situer. Après un mauvais départ je termine finalement à la 7e place sur 370 partants environ, avec une moyenne de 3.9 w/kg sur 2 h 37. Je décide ensuite de rallonger un peu pour boucler 3 h avec une moyenne de 4 w/kg en NP, ce qui était mon nouveau record.

J’ai payé très cher cette épreuve : il m’a fallu plusieurs jours pour récupérer d’un effort aussi long et intense, autant du point de vue musculaire que des divers frottements ou tensions liés à la position. Je ne pense pas recommencer de sitôt un grand parcours.

Cela me confirme (après mon expérience du PRL Full de 5 h) que malgré mon attachement au home trainer, et le volume que j’ai l’habitude d’y faire dessus (une dizaine d’heures par semaine, avec des sessions récurrentes de 2 h), les sessions (très) longues n’y sont pas adaptées (par exemple il vaut mieux 2x1h30 que 3 h).

Les Events (Tour de…)

Il y a eu des events tout au long de l’année. Même si j’aime y prendre part (comme sur les Fondos les pelotons sont très fournis et cela permet de se jauger), je n’ai pas participé à tous les events, et encore moins à toutes les manches de chaque event. Ma priorité était en effet souvent au ‘vraies’ courses, et surtout aux parcours intéressants (c’est-à-dire en ce qui me concerne, avec des montées). Tant qu’il n’y aura pas de vraie ‘carotte’ pour la participation à ces events, hormis les traditionnels maillots / kits qui ne servent à rien, je ne verrais pas de réel intérêt à ceux-ci.

Ainsi je prenais une 3e place (sur 130) lors de l’étage 4 du Tour de Zwift en février, sur mon parcours fétiche de Bologna (trop peu souvent utilisé en course en dehors des CLM, et c’est bien dommage !), avec un très bon CP5 dans la montée finale (près de 5.7 w/kg).

J’ai participé plusieurs fois à l’étape 3 du Tour de Watopia, sur le circuit ‘Road to Sky’ qui consiste en la montée de l’Alpe de Zwift. Parfois en y allant tranquillement, mais parfois également en vue de tenter des PR. Ce qui me permettra de passer à deux reprises sous les 43′.

J’ai également participé à quelques étapes du Tour For All en mai, qui avait la particularité de pouvoir se disputer en groupe ride mais également en course.

Il y eut aussi le Virtual Tour de France en juillet, afin de lancer les nouveaux mondes ‘France‘ et ‘Paris‘. L’étape intéressante était évidemment celle du Ventoux (Ven-top), qui me permettait d’établir un nouveau CP60 à 273 W (4.7 w./kg).

En plein mois d’aout eut lieu une course pour grimpeurs, le Norseman Festival of Climbing’, qu’en temps normal j’aurais adoré, mais pas à cette époque de l’année ! Je prends tout de même part à l’étape sur ‘Three Sisters’ et monte sur la 3ème marche du podium.

Après ma participation à une étape (la 1ère à Innsbruck) sur les ‘7 Days of Tarmac’ (top 10), je prenais part à quelques étapes du ‘Off The Maap‘ au mois d’aout avec des podiums à la clef.

Enfin, en toute fin d’année je prenais part comme je le mentionnais en début d’article à deux étapes du Tour de New York, qui étaient a priori considérées comme des courses (même si ce n’était pas indiqué comme cela dans la description), me permettant de faire mes meilleurs ranking de la saison.

L’évolution, les nouveautés

Ce fût une année faste pour Zwift : le confinement leur a permis de battre leur record de fréquentation. En septembre, on apprenait que l’entreprise faisait une levée de fonds record de 450 millions de dollars.

Pourtant, étrangement, le jeu n’évoluait guère. Il y a eu certes l’extension ‘France/Paris’ lancé cet été, et quelques nouvelles routes en fin d’année mais ça reste peu pour l’appli leader du marché !

En ce qui me concerne, c’est le manque de développement du côté e-sport que je regrette. Je rêve d’avoir un écosystème façon ‘World of Warcraft‘ avec le développement de league/saisons officielles, des stats, des classements, des sites satellites, etc. Le site le plus important qui va dans ce sens, Zwiftpower, n’a même pas été créé par l’équipe de Zwift. Ils l’ont par contre racheté cette année, et, à défaut de lui donner une nouvelle dimension avec une meilleure intégration, il semble qu’au contraire le site soit laissé à l’abandon. En tout cas, non seulement il n’est pas plus rapide qu’avant, mais au contraire il accumule désormais des retards monstrueux dans le calcul des statistiques (parfois 10 jours de retard).

D’autres applis concurrentes à Zwift se lancent et commencent à rameuter du monde, via le ‘recrutement’ de coureurs emblématiques du e-cycling (RGT notamment). Après, ce sera compliqué de basculer sur une autre appli, vu le monde qu’il y a déjà sur Zwift. Il faudra vraiment que les concurrents mettent le paquet (récompenses / grille de prix en course par exemple), ou arrivent à mettre en place un système très attrayant. Et là, il faut reconnaitre que si Zwift n’est pas génial côté graphisme (ce qui est un peu voulu, tout comme pour Wow), et que cela est encore pire côté interface (une vraie cata !), et bien ce n’est pas mieux (loin de la !) chez la concurrence.




Plan d’entrainement Zwift Racing : le bilan

Il y a un mois et demi je débutais le plan d’entrainement ‘Zwift racing’, destiné à progresser sur les courses Zwift.

J’avais choisi ce plan car il mettait l’accent sur le travail à Vo2max, notamment via des intervalles de 1 à 4 minutes en Z5. Lors des courses Zwift, la décision se fait souvent sur des petits efforts de ce genre, et c’est clairement mon point faible.

A contrario, grâce à des mois d’entrainement avec Xert, j’arrive à maintenir longtemps des rythmes relativement élevés. Mon profil est donc clairement celui d’un coureur ‘diesel‘, ayant du mal à encaisser les variations de rythme.

Avant de faire un bilan du plan, revenons à la semaine 6, la dernière qui était programmée.

Semaine 6

Cette dernière semaine du plan ne comprenait pas d’entrainement à proprement parlé : il y a avait la séance ‘Mend‘ (tout comme lors de la semaine 3, de récup) qui est une séance de récup en vélocité, et la séance ‘Leg Openers‘ comprenant des intervalles en Z5 destiné à servir de déblocage avant la compétition test.

Lien WhatsOnZwift

Lien WhatsOnZwift

Je n’ai pas souhaité suivre le plan pour cette dernière semaine : cela aurait impliqué 2 jours avec faible volume, alors que j’en manque justement depuis plusieurs semaines. J’ai donc chargé ma semaine avec des séances d’endurance de base, du SST de Xert ainsi qu’avec deux étapes du tour de New York.

La conséquence est que je n’ai pas bénéficié de la surcompensation qu’auraient apportés ces deux séances. De toute manière, je ne me sentais mentalement pas prêt à me tester en Vo2max. J’ai fait les deux étapes du tour de NY en toute fin de semaine.

J’ai validé ‘à la main’ ces deux séances, et j’ai obtenu un nouveau badge dans la partie ‘Plans d’entrainement’ :

Courses de test

Après un début de semaine éprouvant (2 séances de SST / Seuil de Xert avec un quasi CP60 atteint), mais avec 1h20 de récup active la veille, je me suis testé samedi lors de la deuxième étape du tour de New York, une étape au profil idéal pour la Vo2max car comprenant 3 fois l’ascension du KOM pour d’une durée d’environ 4 minutes à chaque fois.

Je n’ai pas réalisé de record de puissance, ni même de record perso sur la montée, mais j’ai réussi à encaisser les 3 montées dans le groupe de tête, avec à chaque fois 4 minutes à 5.5/5.6 W/kg (sans perte de puissance au fil des tours), assez proche de ma PMA.

Difficile de tirer une conclusion, mais j’ai l’impression que j’ai plutôt réussi à améliorer ma capacité à accumuler les efforts à PMA sur cette course, le tout sans être frais au départ.

Ma deuxième course de test a eu lieu le lendemain, sur la troisième étape du tour de NY. Le circuit était moins propice à vérifier mes capacités en Z5, car son profil était bien plus plat. J’y ai réalisé tout de même une bonne puissance moyenne, malgré des cassures de rythme sur les faux plats.

Test sur 20 minutes

La semaine suivante, après un jour off, je décidais de me tester non pas sur 5 minutes, mais sur 20 minutes. Cela me permettra de mettre à jour (éventuellement !) ma FTP. C’est aussi un petit aveu de faiblesse : j’ai tellement du mal sur un effort max de 5 minutes que j’ai tendance à l’éviter autant que possible (j’ai fait seulement peut être 4 ou 5 tests depuis 2015…).

Ce ne sont pas des zones si éloignées : une progression sur 5 minutes devrait également se répercuter sur 20 minutes.

Ce jour là j’ai d’excellentes sensations, comme j’en ai rarement au cours d’une saison (une dizaine de fois environ), et je suis en capacité d’accélérer tout au long du test, sans ressentir de grosse souffrance.

Je termine à 310 watts, en explosant mes anciens records (j’avais déjà fait 300 watts mais avec un capteur qui me rajoutait une dizaine de watts, sinon j’étais toujours sous les 290/295 watts), soit environ 5.3 w/kg.

En utilisant le test ‘FTP short test‘ de Zwift, j’ai pu obtenir une estimation de ma FTP, car les 20 minutes étaient précédées de 5 minutes en Z5, comme le veut le ‘protocole’ officiel qui va avec la formule FTP= 95% de 20 minutes.

Cela me donne donc une FTP estimée de 295 watts, en phase avec les estimations de Xert ou de intervals.icu, soit un poil au-dessus des 5 w/kg.

Bilan

Est-ce que ce plan m’a fait progresser ? C’est difficile à dire. Déjà, tout plan pas trop mal structuré permet généralement de progresser. La science de l’entrainement est complexe et mouvante, plusieurs écoles s’opposent, chacune avec des résultats probants, parfois démentis par des études ultérieures.

J’admire les gens qui peuvent affirmer ‘tel plan’ ou ‘telles séances’ me fait progresser de X watts.

J’ai obtenu un record de puissance certes, mais je n’ai pas suivi le plan à la lettre, rajoutant pas mal d’endurance et même du SST et du seuil en semaine 6, au lieu de la surcompensation. Comme je ne me teste que rarement sur 20 minutes, peut être aurais-je obtenu le même résultat juste avant de débuter le plan ?

Je note tout de même quelques aspects positifs.

Tout d’abord, le fait d’avoir un plan à suivre m’a bien motivé à m’entrainer pendant une période ou j’avais un peu de mal à conserver l’enthousiasme d’une saison indoor très longue (et ça m’a aussi forcé à limiter le nombre de courses pour garder un peu de fraicheur). Moi qui étais habitué à Xert, qui ne fait que des propositions, j’ai aimé le fait d’avoir des séances imposées quasiment pour chaque journée. Il y aussi l’effet ‘nouveauté’ qui a rendu les séances attrayantes : une sorte de curiosité à découvrir ce qui était au programme. Le travail de la vélocité, chose que je ne faisais plus depuis plusieurs années, et, évidemment, de la PMA – le cœur du programme- étaient des choses nouvelles pour moi sur Zwift.

Enfin, multiplier les intervalles en Z5 m’a un peu ‘débloqué’ mentalement. J’ai toujours redouté les incursions à PMA, et le fait d’en avoir accumulé de longues périodes pendant ce plan m’a permis de ‘dédramatiser‘ et d’assimiler le fait que, avec ma FTP, je dois être capable de tel ou tel niveau de puissance en Z5. Par exemple la très difficile séance Volcano Climb Forward (semaine 4 et 5), avec ses intervalles de 3 et 4 minutes en Z5 enchainés ont rendu facile ensuite les intervalles de 30 à 40 secondes à PMA.

J’ai bien aimé le fait d’avoir des séances de ‘simulation de courses’ avec des intervalles mimant la dynamique de course sur tel ou tel circuit. Mais j’ai aussi regretté le manque de séance plus ‘technique’, comme du 30/30 par exemple. Certaines séances s’en rapprochaient, mais la seule véritable séance d’intervals training en Z5 fût Macro to Micro (semaine 2), avec ses micro-intervalles de 15 secondes à 130% de FTP.

Je ne pense pas que je retenterais ce plan, mais il n’est pas exclu que je pioche de temps en temps dans son catalogue de séances, comme je le fais parfois avec Xert. En revanche il est probable que je tente le programme Crit Crusher avant le début de saison des courses sur route, car en plus de la Z5, il fait bien bosser la Z6, autre zone indispensable pour réussir en course (et pour laquelle j’ai encore plus de lacunes qu’en PMA !), que ce soit sur Zwift ou en réel !

Liste des articles

Pour terminer, la liste de mes retours sur ce plan, semaine après semaine :




Le calendrier chargé de début 2021 !

Après une année 2020 fortement orienté ‘indoor’ à cause du coronavirus, il y a de fortes chances que le début d’année 2021 suive le même chemin.

Pour se motiver, plusieurs évènements d’importance sont programmés pour début janvier et février.

Tour de Zwift 2021

Tout comme les années précédentes, la saison Zwift va débuter avec le Tour de Zwift, du 4 janvier au 20 février.

Cette année, 8 étapes sont au programme (contre 7 l’an dernier), pour ce qui doit être le plus gros event de la saison. En 2020, en plus des group rides, il y avait la possibilité de faire les étapes en mode course. Ce ne sera plus le cas cette année ! Étrange, car il me semble que les courses avaient rencontrés leur petit succès, mais peut être que le fait d’avoir le choix entre course ou group ride n’était pas clair pour tout le monde (surtout que dans un cas les catégories désignaient la distance, et dans l’autre le niveau !).

Du coup cette année les catégories sont les suivantes :

  • Groupe A : longue distance
  • Groupe B : distance moyenne (standard)
  • Groupe C : courte distance
  • Groupe D: Féminines

Autre ‘nouveauté, les appellations des étapes sont thématiques, et non pas déterminées par le monde où elles se déroulent (par exemple, ‘Routes plates’ et non pas ‘Londres’). Cela veut aussi dire qu’une étape peu se dérouler dans plusieurs mondes différents selon la distance !

Pour l’instant on connait les circuits, mais pas le nombre de tours (par exemple l’étape 1 au format long fait 12 km, je doute qu’il n’y ait qu’un tour au programme 😁), donc lorsque tous les détails seront connus j’y reviendrais dans un article dédié !

Liste des étapes :

  • Étape 1 : du 4 au 8 janvier (étape de plat)
  • Étape 2 : du 9 au 13 janvier (circuits de championnats du monde)
  • Étape 3 : du 14 au 18 janvier (étape de montagne)
  • Étape 4 : du 19 au 23 janvier (routes pittoresques)
  • Étape 5 : du 24 au 28 janvier (arrivées au sommet)
  • Étape 6 : du 29 janvier au 2 février (circuits vallonnés)
  • Étape 7 : du 3 au 7 février (Gravel)
  • Étape 8 : du 8 au 12 février (circuits urbains)
  • Rattrapages de l’ensemble des étapes du 13 au 20 février

D’après la page de description, des sorties pour débutants (rookie) seront également au programme, guidées par certaines personnalités de Zwift.

Le kit

Comme pour chaque évent, un kit (maillot / cuissard virtuels) sera offert pour ceux qui parcourront l’ensemble des étapes. Cette année, casquette et chaussettes sont visiblement au programme :

Les routes de Zwift, deuxième édition

La Frenchy Fuzion remet ça, après le gros succès de la première édition pendant le confinement du printemps.

Il s’agit d’une course à étape d’une semaine avec un très gros niveau, qui avait regroupé environ 1500 coureurs à chaque étape en avril dernier.

L’édition 2021 aura lieu du 1er au 7 février (dates exactes à confirmer), avec 7 étapes dont un contre-le-montre. Pour l’instant, les étapes ne sont pas hyper attrayantes, si ce n’est le chrono sur le circuit de Bologne. Le restant se déroulera sur des circuits plats ou vallonnés, hormis le CLM et l’étape d’Innsbruck. Méfiance toutefois, car c’était également le cas lors du programme prévisionnel de la première édition, avant que tout ne soit remanié pour en faire un tour de grimpeurs !

  • Étape 1 (lundi) : Everything Bagel reverse (34.2 km et 525 m de D+)
  • Étape 2 (mardi) : UCI Richmond x 2 (32.4 km et 284 m de D+)
  • Étape 3 (mercredi) : Innsbruck (23.6 km et 487 m de D+)
  • Étape 4 (jeudi) : UCI Yorkshire x2 (27.6 km et 480 m de D+)
  • Étape 5 (vendredi) : London Loop x2 (29.8 km et 440 m de D+)
  • Étape 6 (samedi): Bologna TT (contre la montre, 8.5 km et 230 m de D+)
  • Étape 7 (dimanche) : Paris Champs Élysées x 5 (33 km et 170 m de D+)

Normalement, le classement se fera au temps, avec plusieurs maillots distinctifs d’attribués (général, sprinteur, KOM, féminine…). Plus de détails à venir prochainement !

Championnat des départements Frenchy Fuzion le 16 janvier

Encore une chouette initiative de l’équipe de la FF.

Sur le circuit traditionnel des championnats (figure 8, un circuit pour rouleurs / punchers qui comprend le Hilly KOM), c’est donc un championnat des départements qui nous est proposé, avec un classement par équipe (donc par département), ainsi qu’un maillot de champion départemental pour le premier de chaque département.

Une épreuve originale qui promet d’être sympa !

Veganuary 2021

Une nouvelle course par étape va se dérouler courant janvier, qui nous est proposé cette fois par la team Vegan, une des grosses équipes Zwift.

Contrairement aux Routes de Zwift, qui se déroulent réellement sur une semaine entière, la Veganuary se déroulera tout au long du mois de janvier, chaque samedi à 17 h 30 (5 étapes, soit du 2 au 30/01). Ça fait moins ‘ambiance’ course par étape (et ça ne permet pas de jauger des capacités de récupération de chacun), mais cela permet au plus grand nombre de participer, sans devoir bloquer une semaine entière.

En plus d’un classement au temps individuel scratch, féminin, et par équipe, les traditionnels classements aux points (Sprint, KOM) seront également proposés.

Il y aura également une league Zwiftpower avec classement scratch aux points, avec des points attribués aux 20 premiers ainsi que des points de participation.

Il sera possible de participer simplement comme à n’importe quelle course, mais pour apparaitre sur l’ensemble des classements, il est conseillé de s’inscrire via leur formulaire.

Si vous n’avez pas d’équipe, il faut indiquer ‘The Green Machines’ dans la case du nom d’équipe.

Le règlement complet ainsi que le formulaire d’inscription est disponible sur le site de la team Vegan.